Une bande dessinée tout en nuances sur la différence, la maltraitance et l’exclusion. Pour un défaut de prononciation, un sentiment de tristesse exacerbé ou un léger défaut de fabrication, arachnide et insectes sont mis au ban de leur société, parqués dans un endroit sordide et soumis aux ordres d’un chef tyrannique. Un récit humaniste sur les exclus de la vie, bourré d'humour et de bon sens.
Pour leur nouvelle collection Les grandes voix, les éditions québécoises Les 400 coups ont eu la belle idée de mettre en image une des chansons les plus connues au Québec : Quand les hommes vivront d’amour de Raymond Lévesque. Un beau recueil pour faire découvrir à un public de jeunes adolescents des textes qui marquent leur temps.
Traduction française d’un album finlandais cinquantenaire, cet album séduit par la simplicité du récit et par la force de son illustration : le bleu vif et l’orange net réchauffent le blanc de la neige. L’univers du jeu, luge, patins, ski, bataille de boules de neige et création de sculpture chantent le bonheur d’être au monde et la joie de vivre.
La qualité de la mise en œuvre, couverture robuste et papier très blanc, la calligraphie et le discret rappel du point sur les « i », fluo comme le héros, concourent à l’humour et à la philosophie du conte : rien n’est détail, tout importe. Benoît Tardif reprend avec brio ces thèmes anciens de l’insatisfaction et du toujours plus qui caractérisent ce conte de sagesse.
Une chasse aux fantômes dans une imposante maison en briques, c'est la thématique de cet étonnant album fabriqué à partir d'un mix entre photos sépia d'intérieurs de maisons anciennes et dessins d'Oliver Jeffers. Pour vérifier si cette demeure est hantée, un seul moyen : la visiter.