Puissant, vibrant, prenant. Les Stones, Clapton, Jimmy, Grace et Santana. La fureur, l'horreur, la peur, la guerre. L'amour, l'amitié, les drogues, la liberté. Et, sous la plume d'Hanna, toute l'intensité du dessin de Charlie Adlard qui explose en un portrait désenchanté d'une Amérique meurtrie.
Quel bonheur de retrouver Eustice, le héros du Dieu vagabond, dans une nouvelle aventure tout aussi fantasque ! Le pinceau toujours inspiré, Fabrizio Dori mêle joyeusement mythes et réalité en un récit enchanteur, maîtrisé de bout en bout.
Comme il est jubilatoire, ce conte féministe que propose Zelba ! On y réfléchit à la représentation du corps féminin dans l'art et, plus largement, dans la société, on rit, on s'émeut. C'est drôle, fouillé et recherché, le trait est soigné et le verbe enlevé, un régal !
Une construction surprenante jusqu'aux dernières pages, un récit empreint d'émotion et de délicatesse dans chaque fil déroulé, chaque vie évoquée : [[Victor L. PinelPERSON:2193947]] est, vraiment, immensément talentueux lorsqu'il s'agit de mettre en scène les relations humaines.
Magnifique découverte que ce Dieu vagabond ! Fabrizio Dori, au talent réjouissant, convoque dieux et satyres, humains paumés et peintres inspirés dans une quête joyeuse, humble et bienveillante. Onirique et merveilleux, un régal !