- EAN13
- 9782846824613
- Éditeur
- P.O.L.
- Date de publication
- 19/11/2010
- Collection
- Poésie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
«Ne laisse pas ma part obscure me parler. Je me suis dispersé là-bas. Je suis
obscur. Mais là, même là, je t'ai aimé à la folie. Je me suis perdu et je me
suis souvenu de toi... Maintenant je reviens vers ta source. En feu. Le
souffle coupé. Personne pour m'en empêcher. Je vais la boire. Je vais en
vivre. Je ne suis pas ma vie. Je vis mal de moi. J'ai été ma mort.» Livre XII,
10 «Interpellations, confidences, exhortations, aveux, micro narrations,
souvenirs, hymnes, fictions, louanges, analyses exploratoires, déplorations,
cris, anathèmes, psaumes, discours, chants... J'ai voulu, par une nouvelle
traduction intégrale du texte d'Augustin, rendre justrice à cette véritable
odyssée personnelle, à ce voyage intime dans le temps, la mémoire de soi et
l'écriture. Augustin révolutionne ainsi la confession antique, détourne la
littérature classique, et fait exploser les cadres anciens à l'intérieur
desquels nous avons l'habitude de nous réfugier et de penser notre vie.»
Frédéric Boyer.
obscur. Mais là, même là, je t'ai aimé à la folie. Je me suis perdu et je me
suis souvenu de toi... Maintenant je reviens vers ta source. En feu. Le
souffle coupé. Personne pour m'en empêcher. Je vais la boire. Je vais en
vivre. Je ne suis pas ma vie. Je vis mal de moi. J'ai été ma mort.» Livre XII,
10 «Interpellations, confidences, exhortations, aveux, micro narrations,
souvenirs, hymnes, fictions, louanges, analyses exploratoires, déplorations,
cris, anathèmes, psaumes, discours, chants... J'ai voulu, par une nouvelle
traduction intégrale du texte d'Augustin, rendre justrice à cette véritable
odyssée personnelle, à ce voyage intime dans le temps, la mémoire de soi et
l'écriture. Augustin révolutionne ainsi la confession antique, détourne la
littérature classique, et fait exploser les cadres anciens à l'intérieur
desquels nous avons l'habitude de nous réfugier et de penser notre vie.»
Frédéric Boyer.
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